Le kuduro
Le son électro brut de la rue angolaise
Le Monde
août 2009
Alors que le "kuduro" émerge en France, un label d'un nouveau genre, Akwaaba (www.akwaabamusic.com), choisit d'en montrer les origines angolaises. C'est la voix rauque de la rue et des "bairros" qui vient taper aux oreilles du monde.
L’Angola, ravagé par quarante ans de conflit, se reconstruit à une vitesse foudroyante. Et, pour la jeunesse urbaine, cette renaissance a une bande-son : le kuduro, un genre de musique et de danse omniprésent à Luanda. Le rythme est rapide, syncopé, comme l’est celui des musiques traditionnelles. Loin des tam-tams, il est conçu sur des ordinateurs.
C’est au milieu des années 1990 que Tony Amado, un jeune chanteur de Luanda, la capitale angolaise, décide d’imiter les musiques de groupes de « dance » comme Reel 2 Real, notamment leur hit « I Like to Move It », qui cartonne dans le monde entier. Le résultat est en décalage complet avec les sonorités angolaises de l’époque. Finies les guitares et les mélodies du semba, cette musique angolaise née dans les années 1950 du mélange de la musique locale traditionnelle et de la guitare portugaise. Mais si le kuduro ne s’inscrit pas dans la lignée musicale du semba, d’un point de vue social, il en est l’héritier. Il porte aujourd’hui la voix révoltée du musseque (favela), de la même façon que le semba portait celle des bairros indigenas (quartiers ghettos angolais) durant l’occupation portugaise.
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